Agriculture, u003cstrongu003edécarbonationu003c/strongu003e etu003cstrongu003e agri-énergies u003c/strongu003e: trois articles pour tout comprendre

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Juin 2025

u003ch3u003eL’agriculture au cœur de la décarbonation et de la transition énergétiqueu003c/h3u003ernu003cemu003eL’agriculture française se trouve à un moment décisif dans la lutte contre le changement climatique. En 2022, les émissions du secteur agricole s’élevaient à 77 MtCO2e, représentant ainsi 19% des émissions brutes de la France. Selon la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC3), le secteur agricole a un rôle primordial à jouer dans la transition écologique. Il doit assurer la souveraineté alimentaire tout en s’adaptant au changement climatique, en diminuant ses émissions de GES, et en transformant les sols agricoles en puits nets de carbone. L’objectif est ambitieux : réduire les émissions de GES de 22% d’ici 2030 par rapport à 2015.u003c/emu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cstrongu003eDécomposition indicative des effets des différents leviers de réduction des émissions de l’agriculture sur la base des travaux de modélisation de la DGECu003c/strongu003eu003c/pu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cimg class=u0022alignnone wp-image-176467u0022 src=u0022https://www.agrosolutions.com/wp-content/uploads/2025/04/Image1_Emissions-agriculture-300×179.pngu0022 alt=u0022u0022 width=u0022456u0022 height=u0022272u0022 /u003eu003c/pu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cemu003eSource : inventaire national des émissions de gaz à effet de serre, Citepa, Sectan 2023, modélisation DGECu003c/emu003eu003c/pu003ernu0026nbsp;rnu003ch3u003eLes leviers de décarbonation de l’agricultureu003c/h3u003ernPour y parvenir, le plan d’action de l’état se décompose de la manière suivante :rnu003colu003ern tu003cliu003ePour réduire les u003cstrongu003eémissions de GES u003c/strongu003eu003cstrongu003ede 15%u003c/strongu003e dans la production de u003cuu003egrandes culturesu003c/uu003e, les hypothèses sont les suivantes dans le scénario de référence :u003c/liu003ernu003c/olu003ernu003culu003ern tu003cli style=u0022list-style-type: none;u0022u003ernu003culu003ern tu003cliu003eUne évolution des grandes cultures vers des u003cstrongu003esystèmes à bas intrantsu003c/strongu003e(50% en 2030 dont 21% en u003cstrongu003ebiou003c/strongu003e).u003c/liu003ern tu003cliu003eL’u003cstrongu003eallongement des rotations u003c/strongu003eet la diversification avec 2 Mha de légumineuses en 2030 (soit un doublement par rapport à 2020).u003c/liu003ern tu003cliu003eLe développement des cultures intermédiaires à 4,8 Mha en 2030u003c/liu003ern tu003cliu003eL’augmentation des pratiques visant à préserver la structure du sol, comme le u003cstrongu003esemis-directu003c/strongu003e, pour atteindre 1,9 Mha en 2030.u003c/liu003ern tu003cliu003eLa diminution de 26% des recours aux u003cstrongu003eengrais minéraux azotés u003c/strongu003ed’ici à 2030.u003c/liu003ern tu003cliu003eLe développement des infrastructures agroécologiques (agroforesterie, haies).u003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003c/liu003ernu003c/ulu003ernLa baisse des u003cstrongu003eengrais minéraux azotésu003c/strongu003e sera obtenue grâce au développement de pratiques d’optimisation, à la diversification des sources d’azote, à l’allongement des rotations ainsi qu’à l’utilisation optimisée des u003cstrongu003edigestats de méthanisationu003c/strongu003e, avance le gouvernement. La SNBC 3 évoque aussi l’idée de mettre en place « u003cemu003eun dispositif incitatif à la baisse de l’u003c/emu003eu003cstrongu003eu003cemu003eimpact carbone des engrais azotésu003c/emu003eu003c/strongu003e ».rnu003col start=u00222u0022u003ern tu003cliu003ePour réduire les u003cstrongu003eémissions de GES de 13%u003c/strongu003e dans l’u003cuu003eélevageu003c/uu003e, le plan d’action de l’Etat part sur les hypothèses suivantes dans son scénario de référence :u003c/liu003ernu003c/olu003ernu003culu003ern tu003cli style=u0022list-style-type: none;u0022u003ernu003culu003ern tu003cliu003eUn ralentissement de lau003cstrongu003ebaisse des cheptels u003c/strongu003e: avec -12% en 2030 (par rapport à 2020) pour les bovins, -10% pour les porcins et une stabilité pour les volailles.u003c/liu003ern tu003cliu003eUne évolution des modes de production : avec une hausse des systèmes de u003cstrongu003epâturage dominant u003c/strongu003edans les élevages laitiers (de 28% en 2020 à 45% en 2030), une augmentation des poules label et bio de 32% à 39%, et des porcs label et bio de 4 à 7%.u003c/liu003ern tu003cliu003eUne augmentation de l’u003cstrongu003eautonomie protéique u003c/strongu003edes cheptels avec une baisse de 50% des importations de soja.u003c/liu003ern tu003cliu003eUne optimisation de la gestion des troupeaux (via l’alimentation, la conduite sanitaire et la sélection génétique).u003c/liu003ern tu003cliu003eLa u003cstrongu003ebaisse de la fermentation entérique u003c/strongu003e(avec des ajustements de rations pour 25% des bovins)u003c/liu003ern tu003cliu003eL’optimisation des u003cstrongu003eeffluents d’élevage u003c/strongu003e(généralisation des couvertures de fosses, amélioration des pratiques d’épandage, méthanisation des effluents).u003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003col start=u00223u0022u003ern tu003cliu003eEnfin, pour u003cstrongu003eréduire la consommation d’énergie de 9%u003c/strongu003e dans les exploitations agricoles, le plan d’action de l’Etat part sur les hypothèses suivantes dans son scénario de référence :u003c/liu003ernu003c/olu003ernu003culu003ern tu003cli style=u0022list-style-type: none;u0022u003ernu003culu003ern tu003cliu003eLa hausse de la part desu003cstrongu003eengins agricoles décarbonésu003c/strongu003e (fonctionnant avec des énergies non fossiles) de 0 à 7% d’ici à 2030.u003c/liu003ern tu003cliu003eLe renforcement de l’efficacité des équipements agricoles, des serres et des bâtiments.u003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003c/liu003ernu003c/ulu003ernPour décarboner les engins agricoles, le gouvernement cite parmi les sources d’énergie alternatives : les u003cstrongu003ebiocarburants u003c/strongu003e(dont HVO100), lu003cstrongu003e’électricitéu003c/strongu003e, l’hydrogène et le u003cstrongu003eBioGNVu003c/strongu003e.rnrn« u003cemu003eLa substitution et le renouvellement des tracteurs, accompagnés par des aides publiques et la volonté de réduire à terme l’u003cstrongu003eusage du GNRu003c/strongu003e (gazole non routier, NDLR) agricole se feront progressivementu003c/emu003e », indique l’exécutif.rnrnLe SNBC 3 indique aussi que « u003cemu003eles constructeurs européens seront mobilisés dans le cadre d’appels à projet portant sur l’innovation pour construire une u003cstrongu003eoffre d’engins à faibles émissions GESu003c/strongu003eu003c/emu003eu003cstrongu003e u003c/strongu003e» et qu’« u003cemu003eun cadre réglementaire facilitant le u003cstrongu003eretrofit des engins agricoles u003c/strongu003esera envisagéu003c/emu003e ».rnrnu0026nbsp;rnrnLe projet de u003cstrongu003eStratégie Nationale Bas Carbone 3 u003c/strongu003eprévoit aussi dans son scénario de référence une évolution dans la production de bioénergie avec :rnu003culu003ern tu003cliu003eUne augmentation de la part des u003cstrongu003eCIVEu003c/strongu003eau sein des cultures intermédiaires de 4% à 19% pour atteindre uneu003cstrongu003e production de méthane u003c/strongu003ede 15 TWh en 2030 (sur un total de 50 TWh de biogaz).u003c/liu003ern tu003cliu003eUne augmentation de la u003cstrongu003eproduction de bois-énergie u003c/strongu003ede 3 TWh grâce à l’arrêt de l’arrachage des haies et le développement de leur gestion durable.u003c/liu003ern tu003cliu003eUne hausse de 9 TWh de la production de u003cstrongu003ebiocarburants liquides u003c/strongu003een 2030 par rapport à 2019.u003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003cemu003e u003c/emu003ernu003ch3u003eUne contribution significative aux énergies renouvelablesu003c/h3u003ernLe secteur agricole contribue de deux manières à la production d’énergies renouvelables, comme le montre le schéma ci-après : la production d’énergie par l’utilisation des surfaces agricoles, et par l’utilisation de cultures ou de déchets.rnu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cstrongu003eContribution de l’agriculture aux énergies renouvelablesu003c/strongu003eu003c/pu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cimg class=u0022alignnone wp-image-176465u0022 src=u0022https://www.agrosolutions.com/wp-content/uploads/2025/04/Image2_Contribution-agrienergies-300×120.pngu0022 alt=u0022u0022 width=u0022483u0022 height=u0022193u0022 /u003eu003c/pu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cemu003eSource : Schéma réalisé par Agrosolutions, selon « L’agriculture face au défi de la production d’énergie – Sénat »u003c/emu003eu003c/pu003ernu0026nbsp;rnrnSelon l’Ademe, l’agriculture contribuerait à hauteur u003cstrongu003ede 25 % de la production d’EnRu003c/strongu003e hors hydroélectricité et la part agricole dans la production nationale d’EnR (données 2015) se répartit comme suit, par ordre d’importance : u003cstrongu003e96 % pour les biocarburantsu003c/strongu003e (issus de la biomasse), u003cstrongu003e83 % pour l’éolienu003c/strongu003e (lié à l’utilisation des terres agricoles), 26 % pour le biogaz (issu de la biomasse), u003cstrongu003e13 % dans le solaire photovoltaïqueu003c/strongu003e (lié à l’utilisation des terres et des bâtiments agricoles), u003cstrongu003e8 % pour la biomasse chaleuru003c/strongu003e (issue de la biomasse), u003cstrongu003e3 % dans le solaire thermiqueu003c/strongu003e et u003cstrongu003e1 % pour les pompes à chaleuru003c/strongu003e.rnrnLes objectifs de production ont été réaffirmés dans le cadre de la nouvelle PPE 3, comme le montre le graphique ci-après :rnu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cstrongu003eObjectif maximal de production par type d’EnR dans le cadre de la PPE 3u003c/strongu003eu003c/pu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cimg class=u0022alignnone wp-image-176463u0022 src=u0022https://www.agrosolutions.com/wp-content/uploads/2025/04/Image3_Objectif-production-300×140.pngu0022 alt=u0022u0022 width=u0022404u0022 height=u0022189u0022 /u003eu003c/pu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cemu003eSource : PPE 3u003c/emu003eu003c/pu003ernu0026nbsp;rnu003ch3u003eLes directives qui encadrent cette production et les enjeux de réduction d’émissions de GESu003c/h3u003ernDeux cadres règlementaires encadrent la production d’EnR en lien avec l’agriculture :rnu003colu003ern tu003cliu003eLa directive (UE) 2018/2001, dite « u003cstrongu003eRED IIu003c/strongu003e », établit le principe de la durabilité des bioénergies. Pour qu’une énergie produite à partir de biomasse soit considérée comme vertueuse, elle doit respecter des critères environnementaux stricts, notamment en termes de durabilité, de réduction des émissions de GES, et d’efficacité énergétique. Les producteurs de bioénergies ne respectant pas ces critères s’exposent à des sanctions administratives et ne peuvent pas bénéficier d’aides publiques. La directive RED III, adoptée en 2023, renforce ces critères avec des objectifs plus ambitieux.u003c/liu003ern tu003cliu003eLa u003cstrongu003eloi APERu003c/strongu003e (Agrivoltaïsme et Production d’Énergies Renouvelables), adoptée en 2024, vise à encadrer et à promouvoir le développement de l’agrivoltaïsme en France. Cette législation stipule des critères précis pour l’installation de panneaux solaires sur les terres agricoles, afin de garantir une cohabitation harmonieuse entre la production agricole et la génération d’énergie solaire. La loi APER encourage un usage optimal des terres agricoles, en instaurant des mesures pour éviter les conflits d’usage et en favorisant des projets qui maintiennent ou augmentent la productivité agricole tout en réduisant l’empreinte carbone.u003c/liu003ernu003c/olu003ernu0026nbsp;rnu003ch3u003eVers une agriculture durableu003c/h3u003ernLe secteur agricole se trouve face à une équation complexe : produire davantage de biomasse pour les EnR, développer l’agrivoltaïsme, tout en réduisant son empreinte carbone. Cette triple exigence soulève de nombreuses questions sur les pratiques agricoles à adopter pour concilier ces enjeux.rnrnIl est essentiel de maximiser l’utilisation des terres agricoles sans compromettre leur capacité à produire des cultures alimentaires. Chaque source d’EnR présente des avantages et des inconvénients spécifiques qui doivent être soigneusement évalués pour garantir une approche équilibrée et durable. Par exemple, l’agrivoltaïsme permet de générer de l’électricité solaire tout en continuant les activités agricoles, mais nécessite une planification minutieuse pour éviter les conflits d’usage et optimiser le rendement agricole et énergétique. De même, la production de biocarburants et de biogaz doit être gérée de manière à ne pas entraîner de déforestation ou de perte de biodiversité, tout en contribuant à la réduction des émissions de GES.rnrnu003cstrongu003eDans les semaines à venir, nous explorerons les bonnes pratiques agricoles permettant de concilier production alimentaire, énergétique et décarbonation :u003c/strongu003e

u003ch2u003eMéthanisation : comment concilier son déploiement et la réduction de l’empreinte carbone du secteur agricole ?u003c/h2u003ernu0026nbsp;rnrnu003cemu003eLa méthanisation représente une opportunité pour convertir des déchets agricoles et ou des cultures intermédiaires en énergie dite renouvelable, mais également en digestat. Cependant, la mise en œuvre de la méthanisation pose plusieurs défis techniques et environnementaux.u003c/emu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eL’introduction de CIVE (Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique) et le retour au sol du digestat amènent souvent les évolutions suivantes dans les systèmes agricoles : fertilisation des CIVE via des sources minérales ou organiques, apport de digestat sur les cultures principales, diminution des rendements des cultures principales précédées d’une CIVE, évolution des cultures au sein des rotations. Toutes ces évolutions peuvent affecter à la fois les émissions de GES de l’exploitation ainsi le stockage de carbone dans les sols.u003c/spanu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eEn outre, l’empreinte carbone des digestats n’est pas comptabilisée de la même façon selon les cadres d’analyse (RED II, Agribalyse, Label bas-carbone), complexifiant l’évaluation globale de la méthanisation.u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eCet article présente quatre cas types d’exploitations illustrant l’impact de la méthanisation (introduction de CIVE et retour du digestat au sol) sur le bilan carbone des exploitations agricoles, évalué avec l’outil u003c/spanu003eu003ca href=u0022https://monbilan-carbonextract.com/accueilu0022u003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003eCarbon Extractu003c/spanu003eu003c/au003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003e selon la méthode Grandes Cultures du Label Bas Carbone (LBC).u003c/spanu003ernrnu0026nbsp;rnu003ch3 aria-level=u00221u0022u003ePrésentation des 4 cas-typesu003c/h3u003ernu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eLes quatre exploitations types sont situées en u003cstrongu003eCôte-d’Oru003c/strongu003e, dans le u003cstrongu003eGersu003c/strongu003e, en u003cstrongu003eLoire-Atlantiqueu003c/strongu003e et dans le u003cstrongu003eNordu003c/strongu003e. Une superficie de 200 hectares est modélisée avec la répartition suivante en termes de cultures.u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernrnu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eA noter :u003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernrnu003ciu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eLes départements ont été choisis afin de représenter une variété de climats, de types de sols et d’orientation technico-économiques. Ces cas types ont été construits avec les pratiques majoritaires départementales, issues des enquêtes SSP. Les sols sont caractérisés par des médianes départementales.u003c/spanu003eu003c/iu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernrnu003cbu003eu003ciu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eCes cas types n’ont pas pour objectif d’être représentatifsu003c/spanu003eu003c/iu003eu003c/bu003eu003ciu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003e de la moyenne des pratiques agricoles à l’échelle française, mais visent à fournir un aperçu de la diversité des résultats pouvant être obtenus sur différents systèmes, ainsi que l’impact que peuvent avoir les leviers de la méthanisation sur le bilan carbone des exploitations agricoles.u003c/spanu003eu003c/iu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003e u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernrnu003cstrongu003eHypothèses retenues : u003c/strongu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eLes rendements et les taux d’échec des différentes CIVE ont été régionalisés en fonction des données disponibles. Les volumes de digestat épandus sur la ferme sont basés sur l’échange entre CIVE et digestat et la conversion suivante : 1 tonne de matière brute équivaut à 930 kg de digestat.u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eLa consommation de carburant a également été adaptée aux nouvelles rotations.u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernrnu0026nbsp;rnu003ch3 aria-level=u00221u0022u003eRésultatsu003c/h3u003ernu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eComme le montre le graphique ci-dessous, les émissions de GES, le stockage de carbone dans les sols et le bilan net varient selon les cas-types.u003c/spanu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eDans le scénario méthanisation, on observe une u003c/spanu003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eaugmentation des émissions de gaz à effet de serreu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003e pour les départements Côte d’Or, Gers et Loire-Atlantique, alors que les émissions de GES sont moins importantes dans le Nord. u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eCela s’explique par :u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00223u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00220u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eUne augmentation globale de la fertilisation avec l’introduction de cultures intermédiaires à vocation énergétique (CIVE)u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559685u0026quot;:660,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00223u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00221u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eUne augmentation de la consommation en carburant due aux nouvelles cultures de CIVE à semer et à récolteru003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559685u0026quot;:660,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00223u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00222u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eLes évolutions d’assolement permettant d’introduire les CIVE (dans le Gers, il y a par exemple plus de surface d’orge et moins de surface de tournesol : ces évolutions de surfaces ont modifiées le plan de fertilisation et donc les émissions de GES)u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eLe u003c/spanu003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003estockage de carbone dans les solsu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003e s’améliore en Côte-d’Or, dans le Gers et le Nord, mais se dégrade en Loire-Atlantique. Malgré l’ajout de digestat et de CIVE, le bilan est variable et dépend des conditions initiales (climat, type de sol, teneur en argile, teneur en MO, historique de restitution des produits résiduaires organiques au sol, etc.).u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eLa principale cause de déstockage de carbone dans les sols est la réduction de surfaces de cultures contribuant à une forte restitution de biomasse au sol (ex. : colza, maïs grain) au profit de cultures restituant moins de matière organique au sol.u003c/spanu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eEnfin, le u003c/spanu003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003ebilan netu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003e (différence entre les émissions de GES et le stockage de carbone dans les sols) est réduit dans 2 cas type sur 4 avec le scénario méthanisation :u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00223u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00223u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eDans le Nord, le bilan net s’améliore grâce à la réduction d’émissions de GES dans le scénario méthanisationu003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00223u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00224u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eEn Côte d’Or, le bilan net s’améliore grâce à une augmentation du stockage de carbone dans les solsu003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu0026nbsp;rnu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eComparaison des émissions de gaz à effet de serre et du stockage de carbone des exploitations avant et après méthanisationu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/pu003ernu003cimg class=u0022 wp-image-176703 aligncenteru0022 src=u0022https://www.agrosolutions.com/wp-content/uploads/2025/04/methanisation_2-300×124.pngu0022 alt=u0022u0022 width=u0022603u0022 height=u0022249u0022 /u003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003ciu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eSource : résultats Carbon Extract, Agrosolutionsu003c/spanu003eu003c/iu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/pu003ernu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eLe bilan net résulte de la différence entre les émissions de GES et le stockage de carbone dans les sols. Dans ces quatre simulations, la Côte d’Or et le Nord montrent une amélioration du bilan net après méthanisation, grâce à l’introduction des leviers de méthanisation.u003c/spanu003ernu003ctable style=u0022height: 82px;u0022 width=u0022812u0022 data-tablestyle=u0022MsoNormalTableu0022 data-tablelook=u00221184u0022 aria-rowcount=u00222u0022u003ernu003ctbodyu003ernu003ctr aria-rowindex=u00221u0022u003ernu003ctd colspan=u00221u0022 rowspan=u00222u0022 data-celllook=u002269649u0022u003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003eDifférence bilan net avant/après méthanisationu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/tdu003ernu003ctd data-celllook=u002269905u0022u003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003eCôte d’oru003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/tdu003ernu003ctd data-celllook=u002269905u0022u003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003eGersu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/tdu003ernu003ctd data-celllook=u002269905u0022u003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003eLoire-Atlantiqueu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/pu003ernu003c/tdu003ernu003ctd data-celllook=u002269905u0022u003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003eNordu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/tdu003ernu003c/tru003ernu003ctr aria-rowindex=u00222u0022u003ernu003ctd data-celllook=u002269905u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003e- 0,19u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/tdu003ernu003ctd data-celllook=u002269905u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003e0,26u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/tdu003ernu003ctd data-celllook=u002269905u0022u003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003e0,47u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/pu003ernu003c/tdu003ernu003ctd data-celllook=u002269905u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022noneu0022u003e- 0,30u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/tdu003ernu003c/tru003ernu003c/tbodyu003ernu003c/tableu003ernu003ch3 aria-level=u00221u0022u003eRecommandationsu003c/h3u003ernu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003ePour évaluer l’impact carbone de la méthanisation sur une exploitation agricole, il est important de réaliser des diagnostics individuels. Les résultats obtenus pour une exploitation ne peuvent pas être généralisés à l’échelle nationale et dépendent fortement du contexte initial de l’exploitation (conditions pédoclimatiques, historique des pratiques, etc.).u003c/spanu003ernrnu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eNéanmoins, si le bilan carbone après méthanisation s’est dégradé il est possible de réduire les effets en suivant les recommandations suivantes :u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00228u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00220u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eAjuster la dose d’azote pour la CIVE en suivant la méthode du COMIFER concernant la dose d’azote à apporter à une CIVE.u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559685u0026quot;:660,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00228u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00221u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eRéduire la dose d’azote sur la culture qui suit une CIVE d’hiver si son rendement est dégradé, par exemple en choisissant une variété de maïs grain plus précoce.u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559685u0026quot;:660,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00228u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00222u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eValoriser au maximum le digestat sur la CIVE et choisir une forme minérale la moins émettrice.u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559685u0026quot;:660,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003culu003ern tu003cli data-leveltext=u0022-u0022 data-font=u0022Aptosu0022 data-listid=u00228u0022 data-list-defn-props=u0022{u0026quot;335551671u0026quot;:0,u0026quot;335552541u0026quot;:1,u0026quot;335559685u0026quot;:1440,u0026quot;335559991u0026quot;:360,u0026quot;469769226u0026quot;:u0026quot;Aptosu0026quot;,u0026quot;469769242u0026quot;:[8226],u0026quot;469777803u0026quot;:u0026quot;leftu0026quot;,u0026quot;469777804u0026quot;:u0026quot;-u0026quot;,u0026quot;469777815u0026quot;:u0026quot;hybridMultilevelu0026quot;}u0022 aria-setsize=u0022-1u0022 data-aria-posinset=u00223u0022 data-aria-level=u00221u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eEnfouir le digestat après épandage pour limiter la volatilisation.u003c/spanu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:6,u0026quot;335551620u0026quot;:6,u0026quot;335559685u0026quot;:660,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eSi l’on considère une perspective plus globale au-delà du bilan carbone, on peut également observer les effets suivants sur les différents cobénéfices représentés dans le graphique ci-après : une u003c/spanu003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eamélioration de la qualité des solsu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eu003cemu003e (érosion, couverture hivernale, matière organique)u003c/emu003e, un u003c/spanu003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003estatut quo sur la qualité de l’air et de l’eauu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003e et une u003c/spanu003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003elégère dégradation sur la consommation des ressourcesu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eu003cemu003e (engrais minéral, énergies fossiles)u003c/emu003e.u003c/spanu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cbu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eComparaison des co-bénéfices avant / après méthanisationu003c/spanu003eu003c/bu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/pu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cimg class=u0022alignnone wp-image-176701u0022 src=u0022https://www.agrosolutions.com/wp-content/uploads/2025/04/methanisation_4-300×149.pngu0022 alt=u0022u0022 width=u0022378u0022 height=u0022188u0022 /u003eu003c/pu003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003e u003c/spanu003eu003ciu003eu003cspan data-contrast=u0022autou0022u003eSource : résultats CarbonExtract, Agrosolutionsu003c/spanu003eu003c/iu003eu003cspan data-ccp-props=u0022{u0026quot;201341983u0026quot;:0,u0026quot;335551550u0026quot;:2,u0026quot;335551620u0026quot;:2,u0026quot;335559739u0026quot;:0,u0026quot;335559740u0026quot;:240}u0022u003e u003c/spanu003eu003c/pu003e

u003ch2u003eAgrivoltaïsme : comment concilier son déploiement et la réduction de l’empreinte carbone du secteur agricole ?u003c/h2u003ernu003ch3u003eL’agrivoltaïsme, qu’est-ce que c’est ?u003c/h3u003ernu003cstrongu003eEn 2022, la moitié sud de la France regroupe 69% du parc photovoltaïqueu003c/strongu003e total de la France métropolitaine.rnrnu003cimg class=u0022 wp-image-177057 aligncenteru0022 src=u0022https://www.agrosolutions.com/wp-content/uploads/2025/04/carte_agripv_agrosolutions-300×293.pngu0022 alt=u0022u0022 width=u0022306u0022 height=u0022299u0022 /u003ernu003cp style=u0022text-align: center;u0022u003eu003cemu003eRépartition des capacités de production photovoltaïque raccordées au 31 décembre 2018 (MW) – Source: MTESu003c/emu003eu003c/pu003ernu0026nbsp;rnrnCependant u003cstrongu003ede plus en plus de projets émergent dans le nord de la Franceu003c/strongu003e (évolution des technologies et foncier disponible). Afin de u003cstrongu003elutter contre l’artificialisation des terres agricolesu003c/strongu003e, dans un contexte structurel de baisse de la SAU française, il était jusqu’alors interdit « d’artificialiser » du foncier agricole et donc interdit d’y construire des centrales solaires au sol.rnrnu003cstrongu003eAinsi est née la notion puis la définition de l’agrivoltaïsmeu003c/strongu003e : au sens de la loi APER (article 54), « une installation de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil et dont les modules sont situés sur une parcelle agricole où ils u003cstrongu003econtribuent durablement à l’installation, au maintien ou au développement d’une production agricole, en apportant au moins l’un des quatre services suivants : l’amélioration du potentiel et de l’impact agronomiques, l’adaptation au changement climatique, la protection contre les aléas, l’amélioration du bien-être animalu003c/strongu003e ».rnrnu0026nbsp;rnu003ch3u003eComment les systèmes AgriPV font évoluer le bilan carbone des parcelles agricoles ou des exploitations ?u003c/h3u003ernAu-delà de la production d’énergie renouvelable, u003cstrongu003eles systèmes AgriPV sont en interaction directe avec la production agricoleu003c/strongu003e et peuvent donc impacter les flux de gaz à effet de serre et de carbone liés aux pratiques agricoles.rnu003ch4u003eImpact sur les émissions de GES :u003c/h4u003ernL’installation de panneaux a un u003cstrongu003eimpact direct sur les surfaces cultivées et en couvertu003c/strongu003e. En effet, l’agrivoltaïsme implique un partage de la surface entre production agricole et panneaux photovoltaïques, donc, une diminution des surfaces cultivées (ou pâturées) au profit de surfaces en couvert sous les panneaux.rnrnCela pour effet mécanique de u003cstrongu003ediminuer les consommations d’intrants à l’hectare et donc les émissions de GES à l’hectareu003c/strongu003e.rnrnD’autre part, u003cstrongu003el’installation de rangées de panneaux réorganise physiquement la parcelleu003c/strongu003e, en créant des couloirs bien définis pour le passage des engins. De ce fait, u003cstrongu003ele passage des engins agricoles est optimiséu003c/strongu003e, ce qui conduit à une u003cstrongu003eréduction de la consommation de carburants des émissions de GES associéesu003c/strongu003e. En fournissant de l’ombre aux cultures, les panneaux peuvent permettre de u003cstrongu003eréduire les besoins en irrigationu003c/strongu003e, particulièrement dans des conditions sèches et ainsi contribuer à réduire les émissions de GES.rnu003ch4u003eImpact sur le stockage de carbone dans le sol :u003c/h4u003ernLa production de biomasse par les cultures et les couverts est l’un des principaux facteurs impactant le u003cstrongu003estockage de carbone dans les solsu003c/strongu003e (via la biomasse restituée par les racines et les résidus laissés au champ).rnrnLu003cstrongu003ees couverts implantés sous les panneaux peuvent contribuer à produire de la biomasseu003c/strongu003e. En u003cstrongu003efournissant de l’ombreu003c/strongu003e, les panneaux peuvent réduire l’évaporation de l’eau du sol et ainsi potentiellement u003cstrongu003eaugmenter le rendementu003c/strongu003e des culturesrnrnCependant, u003cstrongu003el’impact effectif des panneaux sur les conditions de croissance des plantes reste à prouver via des expérimentations au champu003c/strongu003e. D’autres impacts plus indirects peuvent être relevés, liés à la reconception du système de culture qui accompagnent souvent les projets agrivoltaïques :rnu003culu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003eRotations culturalesu003c/strongu003eu003c/liu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003ePratiques phytosanitairesu003c/strongu003eu003c/liu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003ePratiques de fertilisationu003c/strongu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu0026nbsp;rnu003ch3u003eQuels systèmes de production et pratiques agricoles sont les plus intéressantes à déployer en AgriPV pour optimiser l’empreinte carbone ?u003c/h3u003ernMalgré le fait qu’une partie des surfaces cultivées sont remplacées par des surfaces en couverts, le u003cstrongu003esimple passage à un système agrivoltaïque n’assure pas une amélioration de l’empreinte carbone de la production agricoleu003c/strongu003e, pour deux raisons principales :rnu003culu003ern tu003cliu003eSi le u003cstrongu003eniveau de consommation d’intrants, notamment d’engrais, reste identiqueu003c/strongu003e sur les surfaces cultivées, u003cstrongu003el’impact carbone à la tonne produite sera identiqueu003c/strongu003e;u003c/liu003ern tu003cliu003eLe u003cstrongu003epotentiel de stockage de carbone des surfaces en couvert dépend de la capacité de production de biomasseu003c/strongu003e de ces couverts. Or, dans les systèmes agrivoltaïques, on a tendance à u003cstrongu003eprivilégier des couverts peu poussantsu003c/strongu003e, afin de faciliter l’entretien des panneaux.u003c/liu003ernu003c/ulu003ernUne première réflexion concerne donc u003cstrongu003ele choix des types de couverts implantés sous les panneauxu003c/strongu003e, qui doivent permettre de u003cstrongu003econcilier les contraintes d’entretien des panneaux et la production de biomasseu003c/strongu003e, via du développement racinaire notamment.rnrnDe manière plus générale, pour optimiser l’empreinte carbone agricole, il est nécessaire de u003cstrongu003eraisonner le système de culture avec une orientation bas-carboneu003c/strongu003e. Plusieurs leviers sont déployables :rnu003culu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003eAllongement des rotations en intégrant des cultures à bas niveaux d’intrantsu003c/strongu003e (légumineuses, tournesol, etc.) ;u003c/liu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003eApport de matière organique au système u003c/strongu003evia :rnu003culu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003eLa substitution d’une partie de la fertilisation minérale par de la fertilisation organiqueu003c/strongu003e, en privilégiant notamment des produits résiduaires organiques à C/N élevé ;u003c/liu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003eL’implantation de couverts d’intercultureu003c/strongu003e, pour les intercultures longues ;u003c/liu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003eL’augmentation de la restitution des résidus de cultureu003c/strongu003eu003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003c/liu003ern tu003cliu003eu003cstrongu003eChoix de formes d’engrais azoté moins émissivesu003c/strongu003e, telle que l’ammonitrate plutôt que la solution azotée ou l’urée.u003c/liu003ernu003c/ulu003ernu003cstrongu003eDepuis plusieurs années, Agrosolutions accompagne les développeurs agrivoltaïques pour raisonner l’impact carbone de leurs systèmes.u003c/strongu003ernrnu003ca class=u0022button solid blueu0022 href=u0022https://www.agrosolutions.com/nos-realisations/u0022u003evoir nos différents projetsu003c/au003ernrnu0026nbsp;

L’agriculture au cœur de la décarbonation et de la transition énergétique

L’agriculture française se trouve à un moment décisif dans la lutte contre le changement climatique. En 2022, les émissions du secteur agricole s’élevaient à 77 MtCO2e, représentant ainsi 19% des émissions brutes de la France. Selon la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC3), le secteur agricole a un rôle primordial à jouer dans la transition écologique. Il doit assurer la souveraineté alimentaire tout en s’adaptant au changement climatique, en diminuant ses émissions de GES, et en transformant les sols agricoles en puits nets de carbone. L’objectif est ambitieux : réduire les émissions de GES de 22% d’ici 2030 par rapport à 2015.

Décomposition indicative des effets des différents leviers de réduction des émissions de l’agriculture sur la base des travaux de modélisation de la DGEC

Voir aussi